Mise en lumière avec la crise sanitaire de la COVID-19, la qualité de l’air intérieur (QAI) dans les établissements recevant du public est un enjeu de santé publique depuis de nombreuses années. En effet, nous passons 85 % de notre temps dans des endroits clos. Or ces lieux sont cinq à dix fois plus pollués que l’air extérieur selon l’OQAI1…
En France, les polluants de l’air intérieur responsables de 20000 morts par an
Les effets de la pollution de l’air extérieur sont bien connus. Sa qualité est d’ailleurs bien contrôlée. Par contre, la qualité de l’air intérieur reste encore méconnue… Alors qu’elle serait directement responsable de 20 000 décès par an en France2. La pollution des espaces clos serait notamment la deuxième cause de cancer du poumon après le tabagisme. Elle serait impliquée dans de nombreuses pathologies respiratoires comme l’asthme : 15% des enfants en sont affectés, soit en moyenne 3 élèves par classe… Un chiffre à prendre au sérieux. Les écoliers passent près de 90% de leur temps dans des lieux clos !
L’Etat a déjà pris la mesure de l’urgence. En 2010, la loi « Grenelle II » impose « Une surveillance de la qualité de l’air intérieur […] pour le propriétaire ou l’exploitant de certains établissements recevant du public ». Ainsi, depuis le 1er janvier 2018, les crèches, écoles maternelles et écoles élémentaires doivent ainsi mettre en place une surveillance de la QAI et un plan d’actions si les résultats ne sont pas conformes. Depuis le 1er janvier 2020, cette obligation s’étend aux centres de loisirs ainsi qu’aux collèges et lycées. En 2023, elle concernera :
- l’ensemble des lieux recevant du public mineur,
- les établissements d’hébergement de personnes âgées,
- les unités de soin de longue durée,
- les établissements d’accueil d’enfants et d’adultes handicapés3.
Taux de CO2, l’indicateur à surveiller
Le manque de ventilation peut provoquer maux de tête, nausées, difficultés respiratoires… ou avoir des conséquences indolores ! Depuis octobre 2020, la ventilation des espaces clos fait officiellement partie des gestes barrières dans la lutte contre la COVID-19. Il est recommandé d’aérer une pièce 15 minutes, 3 fois par jour, en l’absence de système de contrôle.
Le suivi du taux de CO2, expiré par les personnes se trouvant dans une pièce, est un indicateur simple et efficace du renouvellement suffisant (ou non) de l’air, surtout lorsque l’aération est compliquée.
Grâce à ses leds, l’analyseur Class’Air permet en un coup d’oeil de vérifier la qualité de l’air intérieur environnant. Son design épuré cache une sonde CO2 à haute précision (technologie NDIR) qui permet l’affichage avec une résolution à 1 ppm près. L’allumage des leds permet d’alerter et de sensibiliser à l‘aération des pièces en fonction du taux de CO2. Outre la détection du CO2, Class’ Air renseigne également sur la température, l’hygrométrie (mesure du taux d’humidité) ainsi que la pression, tout en gardant une autonomie de 1 an.
- OQAI = Observatoire de la qualité de l’air intérieur. https://www.oqai.fr/fr
- Étude exploratoire du coût socio-économique des polluants de l’air intérieur, rapport d’étude de l’Anses, avril 2014.
- https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Guide-complet-QAI-web.pdf