Lorsqu’on désire s’équiper avec du matériel de premiers secours, il peut s’avérer difficile de savoir quoi choisir. Voici une liste d’indispensables (non exhaustive) à conserver près de soi et pourquoi !
Un défibrillateur cardiaque
Chaque année, environ 46 000 français décèdent par arrêt cardiaque. Lorsqu’une personne est inconsciente, ne respire pas, tout se joue dans les premières minutes ! En effet, les conséquences neurologiques, voire la survie de la victime dépendent de la rapidité de l’intervention : des lésions cérébrales apparaissent dès la troisième minute. Chaque minute qui s’écoule correspond à 10% de chance de survie en moins. Cependant, les secours mettent en moyenne 14 minutes pour arriver… Sans l’utilisation d’un défibrillateur, le taux de survie est estimé à seulement 3 à 5%. La Fédération Française de Cardiologie (FFC) l’affirme : 80% des personnes qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de l’utilisation d’un défibrillateur.
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Boîtier de mesure de la qualité de l’air intérieur (capteur de CO2)
L’air intérieur est 5 à 8 fois plus pollué que l’air extérieur. Pourtant nous passons 85% de notre temps en lieux clos. La qualité de l’air intérieur (QAI) est jugée acceptable dès l’instant où cet air ne comporte pas de polluants à des concentrations dangereuses. Ces dernières doivent par conséquent rester sous le seuil fixé par les autorités compétentes. Selon l’OMS, une meilleure qualité d’air permettrait de gagner jusqu’à 9 mois d’espérance de vie.
Attention ! La loi portant l’engagement national pour l’environnement a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains Établissements Recevant un Public.
- Depuis le 1er janvier 2023 : les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans (crèche, halte-garderie), les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du premier degré et du second degré, les accueils de loisirs
- Au 1er janvier 2025 : les structures sociales et médico-sociales, les structures de soins de longue durée rattachées aux établissements de santé, les établissements pénitentiaires recevant des mineurs
Armoire à pharmacie
L’armoire à pharmacie est un repère utile pour éviter de perdre du temps en cas de blessure ou traumatisme. Son emplacement doit être effectivement signalé à l’aide d’un affichage et être facilement accessible. Certains produits possèdent une date de péremption. Il est nécessaire de vérifier régulièrement l’état des consommables.
Sa variante mobile, la trousse de secours
Pour les déplacements récurrents, la trousse de secours doit être compacte, légère et pratique. En particulier, pour les personnes mobiles, il est recommandé de prendre une trousse équipée d’une bandoulière, d’une boucle d’accroche ou d’un passant de ceinture. Aussi, une matière souple s’adaptera à tous types de transports.
Poche ou bombe de froid
Appliquer du froid suite à un traumatisme apporte plusieurs bienfaits immédiats. Cela atténue la douleur grâce à la diminution de la conduction de l’influx nerveux. Le froid provoque une vasoconstriction (diminution du diamètre des petits vaisseaux) et évite le saignement sous-cutané. Enfin, cela abaisse la température corporelle provoquant un effet anti-inflammatoire. Dans quels cas le froid est-il conseillé ? La cryothérapie est efficace essentiellement en cas d’inflammation, d’œdème, d’hématome, de spasmes et contractions musculaires suite à un choc ou à une contraction musculaire involontaire, de douleur sportive type élongation, déchirure musculaire, claquage, tendinite, douleurs articulaires (entorse, luxations).
Pansement compressif ou mèches hémostatiques pour le nez
En cas de plaie hémorragique, il est important de stopper le saignement rapidement et de couvrir la victime afin de lutter contre une hypothermie. Afin d’éviter toute contamination, il est également fortement recommandé de porter des gants avant la pose d’un pansement compressif.
Couverture de survie
En cas d’accident ou de malaise, l’hypothermie peut être létale. C’est pourquoi la victime doit impérativement être protégée du sol et de l’air. Ainsi, la couverture de survie évite un refroidissement ou un réchauffement excessif. Elle se positionne en contact direct avec la peau (bien sèche). Attention, une peau mouillée risque d’aggraver l’hypothermie.
La couverture de survie est constituée deux faces différentes, à utiliser selon le cas :
- La face argentée reflète 90% des rayons infrarouges pour protéger la victime de la chaleur. La face argentée donc être placée vers l’extérieur.
- La face dorée réfléchit 50% de la chaleur. Donc, pour maintenir la température corporelle à un niveau normal (37°), il faut disposer le côté doré vers l’extérieur.
Brassard haute visibilité
Lors d’une activité en extérieur, être visible augmente la sécurité. De fait, c’est indispensable de nuit ou en cas d’intempérie, et plus particulièrement face aux usagers de la route. Porter un brassard de sécurité permet ainsi à son porteur d’être identifié, repéré et surtout protégé.
Un brassard haute visibilité doit répondre à la norme ISO 20471. Cette certification a pour but de définir les exigences concernant les vêtements de haute visibilité, relative à la matière de confection, aux couleurs, au confort ou au caractère ergonomique.
Tire-tiques
Lors d’une sortie en pleine nature, une tique peut s’accrocher à la peau. Si l’insecte est infecté par la bactérie Borrelia, il est susceptible de transmettre la maladie de Lyme. Selon l’INRAE(1), en 2018, plus de 60 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués chez l’Homme en France. Les tiques adorent les petits recoins du corps. En outre, une morsure de tique est indolore. Après une sortie dans la nature, il est conseillé de vérifier ces zones : derrière les oreilles, la base du cou, la poitrine, les aisselles, le nombril, le pli du coude, autour des organes génitaux, entre les doigts, dans le pli du genou et entre les orteils.
Pompe à venin
La pompe à venin est un système simple qui permet de pomper le venin après une piqûre ou une morsure grâce à une dépression importante et permanente de l’ordre de 800 millibars. Elle s’utilise immédiatement après la piqûre ou la morsure en attendant l’intervention d’un médecin si nécessaire.
Echarpe triangulaire
L’écharpe triangulaire permet d’immobiliser et de tenir l’avant-bras, le poignet ou la main. En effet, cela évite toute aggravation, soulage la douleur et protège. L’écharpe peut également être utilisée dans le cadre d’une plaie à la main, au pied, voire à la tête.
Arnica
L’arnica possède des propriétés anti-inflammatoires et analgésique connues. Il est donc conseillé de l’utiliser, en application locale uniquement, afin de soulager un traumatisme sans gravité : ecchymoses, d’hématomes, d’œdèmes et contusions, d’entorses, de douleurs musculaires, de piqûres d’insectes, d’arthrose. Elle peut également être utilisée dans le cadre de la récupération sportive.
Gel hydroalcoolique
Facile à transporter, le gel hydroalcoolique est la solution de secours à avoir à portée de main, spécialement en l’absence de point d’eau accessible. Son utilisation permet ainsi de désinfecter les mains dans toutes les situations et de limiter ainsi les risques de contamination.